Elle est constituée en majeure partie de cellules glandulaires groupées en petites vésicules appelées cellules vésiculaires. Ces cellules secrètent les hormones thyroïdiennes :
- la thyroxine (ou T4) dont la formule chimique développée est la suivante :
Formule chimique développée de la T3
Ces hormones sont riches en iode. C'est pourquoi, lorsque l'on absorbe de l'iode, il participe prioritairement à la synthèse des hormones thyroïdiennes.
Situation de l'hypophyse
L’hypophyse sécrète une autre hormone appelée thyréostimuline (ou TSH). Celle-ci possède un double rôle : elle stimule d’un part l’absorption d’iode au niveau thyroïdien et d’autre part, elle favorise la synthèse et la libération d’hormones thyroïdiennes.
B/Les causes du cancer de la thyroïde
L’origine de ce cancer est multiple :
- Le cas qui va nous intéresser est l’irradiation non du cependant à un traitement antérieur mais à la propagation du nuage radioactif suite à l’explosion du réacteur de tchernobyl.
- Le stress semble également jouer un rôle.
Dans ce TPE, seuls les cancers d’origine accidentelle irradiation seront traités.
L’iode 131 est un isotope radioactif de l’iode (53 I) qui appartient à la famille des halogènes, proche du chlore et du fluor. Sa période radioactive étant très courte, 8,02 jours, l’iode 131 est un élément extrêmement radioactif, c’est donc un produit de fission très redoutée lorsqu’il est rejeté dans l’environnement. L’iode 131 émet des rayons et est volatil dans l’air mais même si son activité est forte, elle diminue très vite ; elle est ainsi divisé par 2000 chaque trimestre. Il est utilisé en petite dose en médecine en tant que traceur chez l’homme et à plus forte dose pour les radiothérapies des cancers de la thyroïde.
Cette iode radioactive présente en grande quantité est rentré en compétition avec l’iode naturel et a pris sa place lors de la synthèse des protéines T3 et T4.
-soit une délétion, c’est à dire la perte d’un ou plusieurs nucléotides au niveau de la séquence d’ADN,
-soit une insertion, c’est à dire l’addition d’un ou plusieurs nucléotides à la molécule d’ADN,
-soit une substitution, c’est à dire un remplacement d’un ou plusieurs nucléotides par un ou plusieurs autres.
Dans tous les cas, la séquence des nucléotides de l’ADN est modifiée. Ces modifications peuvent être à l’origine d’une modification des activités cellulaires contrôlées par l’ADN. Ainsi, le rythme des divisions cellulaires peut-être accéléré générant des multiplications anormales et anarchiques des cellules thyroïdiennes. Ce qui est à l’origine d’une production plus importante des hormones thyroïdiennes, à l’origine des effets de la maladie.